VISION #14 : Mathias Depardon
Chaque vision est singulière, porteuse de sens et de changement. Le but de ce format est de rassembler de nombreux artistes et que chacun nous délivre sa vision et son expérience de la photographie.
Pour ce quatorzième podcast, nous avons le grand plaisir de recevoir Mathias Depardon. Né en 1980, ce photographe a grandi entre la France, la Belgique et les États-Unis. Après des études en journalisme et communication à Bruxelles, il choisit de se consacrer au reportage et à la photographie documentaire.
Cet épisode a été réalisé en partenariat avec Adobe France.
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« Aujourd’hui, on est entré dans cette ère de L'Anthropocène. C’est très important pour les photographes, les lanceurs d’alertes, les journalistes, les artistes, de s’emparer de grands problèmes liés à l’environnement comme la pollution, la montée des eaux, le réchauffement climatique, la fonte des glaciers ou l’exploitation des énergies fossiles. »
– Mathias Depardon
À travers portraits et paysages, Mathias Depardon a une approche immersive et sociologique. Depuis de nombreuses années, il s’intéresse à des questionnements et à des sujets environnementaux. En 2017 après avoir vécu cinq ans en Turquie, il est arrêté à Hasankeyf dans le Sud-Est de ce pays, alors qu’il effectue un reportage pour le magazine National Geographic sur la problématique de l’eau en Mésopotamie. Il est libéré puis expulsé du pays en juin 2017.
Dans ce podcast, nous parlerons de ses nombreux projets, notamment de Transanatolia, qui a fait l’objet d’un livre publié récemment chez André Frère. Projet réalisé au long cours, il nous fait parcourir la Turquie, sa géographie, sa société et une époque singulière. Transanatolia est une pérégrination aux confins de l’Anatolie. Mathias Depardon photographie la nouvelle Turquie, jusqu’aux confins de l’Azerbaïdjan et du Xinjiang, où la Turquie reste la « mère patrie ».
Comment Mathias prépare-t-il ses projets ? Comment collabore-t-il avec des magazines comme National Geographic ? Quels cadrage et approche adopte-t-il ? Comment faire un projet au long cours à l’étranger et avec quels moyens ? Quels sont ses derniers projets menés plus localement, en France ? Le photographe répond à toutes ces questions, entre autres, pendant presque une heure.
Aujourd’hui, ses images ont été exposées dans plusieurs institutions telles que l’Institut Cervantes, l’Institut Français, la BNF et plus récemment le Musée des Archives nationale à Paris et prochainement au festival La Gacilly. En espérant que ce podcast vous plaise, très bonne écoute !